L'augmentation des prix de l'énergie touche tout le monde, même les entreprises. Un nouveau type de chômage a été créé pour les aider : le chômage temporaire énergie. Les entreprises peuvent en bénéficier du 1er octobre 2022 au 31 mars 2023.

Quelle entreprise peut en bénéficier ?

Pour en bénéficier, l'entreprise doit prouver que :

  • ses achats de produits énergétiques atteignent au moins 3 % de la valeur ajoutée de son entreprise en 2021 ;
    ou
  • sa facture définitive d'énergie du trimestre précédant sa demande a doublé par rapport à sa facture définitive d'énergie du même trimestre en 2021.

     

Quelles sont les formes de chômage ?

L'entreprise peut mettre le travailleur au chômage :

  • à temps plein pendant maximum 4 semaines ;
    ou
  • partiellement pendant maximum 3 mois et le faire travailler moins de :
    • 3 jours par semaine ;
      ou
    • 1 semaine sur 2.

Quand les délais maximum sont dépassés, l'entreprise peut à nouveau mettre le travailleur au chômage temporaire énergie. Le travailleur ne doit pas reprendre le travail.
 

Quelles démarches doit faire l'entreprise ?

L'entreprise doit :

  • compléter le formulaire C106A-ÉNERGIE et l'envoyer au bureau du chômage de l’ONEM ;
  • prévenir le travailleur qu'elle le met au chômage au moins 3 jours calendrier avant le début du chômage ;
  • expliquer au conseil d'entreprise pourquoi elle met le travailleur au chômage ;
  • faire une déclaration électronique DRS scénario 5 à la fin du mois ;
  • etc.

Toutes les démarches sont expliquées en détail dans la feuille info E5 sur le site de l'ONEM.
 

Quelle démarche doit faire le travailleur ?

Le travailleur doit demander les allocations de chômage.
Pour cela, il doit :

Certains travailleurs ne doivent pas remplir ni envoyer le formulaire. Pour plus d'informations, voyez la feuille info T3 sur le site de l'ONEM.
 

Comment le travailleur est-il payé ?

  • L'ONEM paie des allocations de chômage de 70 % du salaire moyen du travailleur (maximum 3.075,04 EUR par mois).
  • L'employeur paie un supplément de minimum 6,22 EUR par jour au travailleur.

Bon à savoir : le travailleur ne doit pas avoir travaillé un certain nombre de jours (stage) durant une période déterminée (période de référence) pour avoir droit à des allocations de chômage.

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