Avant d’aller plus loin

Cette fiche s'applique aux travailleurs du secteur privé.

Les règles ne sont pas les mêmes pour les travailleurs du secteur public (fonctionnaires), ni pour les travailleurs indépendants.
Il existe aussi des différences entre les employés et les ouvriers.

Oui, mais uniquement si vous n'avez pas pu prendre tous vos jours de congés légaux pendant l'année parce que vous étiez malade.

Normalement, vous devez prendre vos jours de congés légaux dans les 12 mois qui suivent l’exercice de vacances. Par exemple, les jours de congés que vous avez obtenu en 2023 parce que vous avez travaillé en 2022, vous devez les prendre en 2023 (pas en 2024).

Vous ne pouvez pas les prendre plus tard.

Si vous n'avez pas pu prendre tous vos jours de congés légaux cette année parce que vous étiez malade, vous pouvez les reporter.

Vous pouvez les prendre chez votre :

  • employeur actuel ;

    ou

  • futur employeur.

Vous avez 2 ans pour prendre vos jours de congés légaux, à partir de la fin de l'année. 

Par exemple, en décembre 2024, vous avez encore droit à 5 jours de congés légaux. Vous êtes malade pendant tout le mois de décembre. Vous ne pouvez donc pas prendre vos 5 derniers jours de congés légaux. Vous pouvez les reporter jusqu'au 31 décembre 2026.

Votre employeur actuel doit vous payer le pécule de vacances pour les jours de congés légaux que vous n'avez pas pris cette année. Il doit vous le payer au plus tard le 31 décembre.
Si vous êtes ouvrier, la caisse de vacances vous paie le pécule de vacances.

Vous ne recevez donc pas de pécule de vacances quand vous prenez effectivement vos jours de congés légaux reportés. Cela veut dire que vous n'êtes pas payé quand vous prenez effectivement vos jours de congés légaux.

Vous avez donc intérêt à mettre de côté votre pécule de vacances pour ne pas vous retrouver sans rien lorsque vous prenez effectivement vos jours de congés légaux.

Vous pouvez aussi reporter vos jours de congés si vous n'avez pas pu les prendre parce que vous étiez :

  • en incapacité de travail à cause d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle ;
  • en congé de maternité ;
  • en congé de maternité converti ; 
  • écartée pour allaiter votre bébé (écartement prophylactique) ;
  • en congé de naissance (congé de paternité) ;
  • en congé d'adoption ;
  • en congé pour soins d'accueil ;
  • en congé parental d’accueil.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter :

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